jeudi 25 octobre 2007

Le chant du cygne

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Le chant du cygne[1]

Selon vous et par ce qui va suivre,
Suis-je ce sage d’hier ? Dites le moi ce soir,
Dites le moi vivant, je veux crier gloire.
Aux près des dieux, j’entends revivre.
Je serai heureux dans ce linceul, dans ce couloir.
Faites-moi ces honneurs, exaucez l’espoir.
Point attristé de quitter l’éloge, plus ivre.

Une fable du nord sur des lèvres berbères.
Dans leur cœur, dans leurs contes d’hier.
De ces Zouina,
[2] de ces Louiza,[3] à ces soirées d’hiver.
Longues et froides, un creux, une faim et des prières.

Une datte témoigne un jour à cette barre,
Qu’elle fût sollicitée par le pauvre ne se laisse choir
Qu’à l’agonie lente sous les yeux du vieillard,
Qu’aucune avant elle ne l’eut accompagné en ses lares.
Le roi épris, à ses sujets ordonne et déclare,
Qu’au-dessus de sa tombe lui percher un dard.
En venir à bout de ce désir un peu tard.
Je revois là l’amertume de rousseau
[4], de son char.

Subtil, je fonds en mes amonts, mes déboires.
Occire le génie qui perturbe une mémoire !
Couronner des plis même blasphématoires !
Ruminer des dogmes et prêcher l’aléatoire !

Arrêtons de conjuguer le présent, élite d’un futur.
Ternir le passé sujet d’une conjoncture.
Éternisons le sens de mon dernier vers.
Jugeons-nous le moment à travers l’histoire.
Juba

[1] En pensant à Socrate, Galilée…etc.
[2]Zouina : prénom de femme (au sens de belle)
[3] Louiza : prénom de femme (au sens de bijou)
[4] Rousseau : allusion a Jean Jack Rousseau (à quoi bon de savoir conduire son char quand on est au bout de la carrière)

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