jeudi 25 janvier 2007

Epoir perdu

Espoir perdu.

La lenteur de mes pas rythme mon halène
M’imposant ces vues fades de roses fanées
Et ces visages détendus, ridés d’ébène
Un cœur en peine de ces galops toutes ces années

Tout rime déprimé angoisse sans racine
Plus de couleurs dans ces sourires
Ni d’espoir dans ces zéphyrs
Sous des pieds nus dans ces champs d’épine

Refrain de douceur ponctue ces saisons
Dénonce une joie pour débusquer une longueur
Sans d’autre loi ni les traces d’une raison
A convaincre ces démons de ces pesanteurs

Des vends froids caressent ces vallées
Outrage ces lueurs même en pensée
Point de paix aux rêves insensés
Rien au loin de ces ambitions bolées

J’ère sans fin à cet assourdissant train
Croise le temps pour figer mes sens
Et reprendre forme de ma portance
Éparse de ces suites et succombe plus loin.

Vains ces soins, et l’empreinte accablante
Sobre par orgueil que de traîner le pas
L’amour à l’aune des blessures sanglantes
Quand ces dogmes le résument à l’appas.

Mon père tu es impair et unique
Altère ma voix en criant ma joie
Longe mes amonts et nargue ces lois
Ivre de ma foie, libre, point pudique
Kaolin de ces dunes féeriques
Ambrée de ce pacte de bien prendre soin
Jubilaire ce soupir de tous ces recoins

Juba