jeudi 25 octobre 2007

Mot-lierre





Mot-lierre


Pas plus beau qu’une cible,
Ca se conjugue au féminin.
Entre le doute et le plausible
L’anse change de main,
Là, le sot est bien visible.
À nous deux lassés.
***
Se morfondent

Nos rimes, et mon âme à la dérobée
Comme des lâchetés nauséabondes
De conciliabule en aparté barreaudé.
Sans cœur, en gueuse immonde,
Aux visions binoculaires à la mante
Et cette soif carnassière
Se voile en religieuse éloquente
Comme pour paraître sincère.
***
à l’insu d’un mal crédule
Tu t’es mise à courtiser
Sur le fait, munie d’un pendule,
M’ornant un macadam balisé
à perte de vue irisé,
Mais en bagatelles de mots ridicules.
Ris-tu ? Ton hypocrisie avisée,
Et ces champs de fleurs arrosées
S'éveillent en bidules.
***
Quand en papillon frêle
Ma voix chante une poésie en femme
Que mes ailes caressent, brament,
Mais dans l’imparfait des sillons
se démêlent à ma foi l’ivraie et les blasphèmes
Et ses sens démesurés des grandeurs.
Nos mimes en miroir s’entremêlent,
Sur mes lèvres, franchise, quant aux échos en leurres
Car mon temps est suspendu, pendu à mes valeurs.
***
Et-il vrai de vrai ? Que l’amour est devanture,
Poinçonner à de majestueux camouflages,
Ces sourires ironiques en armature,
D’exhiber perles et parures.
Triste esplanade à ces saillantes déchirures.
Défaire pour effilocher un refuge.
Ta rime rame mon déluge.
Raccommoder sans frôler l’imposture.
Qui rit rote et se méfie des futurs
***
Dans ces marges ton passé douteux,
Les mots rongent et s’arrogent l’insensé,
Les échos pèsent couteux
Sur ce choix harmonieusement cadencés,
En araignée tissant sa toile
Mais à des fins soupçonneux,
Toujours, coudre pour faire mal,
Tant de pas foulés s’effacent,
Quelques brindilles s’immiscent lasses
Que l’amour en surface,
A perte de vue, à vue de face.
***
Toujours là sans être las,
Ces présences à l’appel
Pour veiller aux rappels,
Amour sens, amour au glas.
Non ! Pas la berlue ! Belle et bien ça
Amour, je m’appelle
Petite, dans mes parages
S'armure et hante mon réel.
Et ses mélodies presque irréelles
Dans mon cœur en gage,
Ses accoutumances baignent mes pages,
Tant de mots doux à mes naufrages.
Si elle mue en Gange j’en serai ses rivages
En pèlerin sage.
***
Mais qu’en est-il de toi ?
Toujours ces tics ?
Tous tes tacs côtoient
Quelques lueurs civiques
Que tu couds en patois
à des fins pathétiques.
***
Juba

Autant en emporte le vent




Autant en emporte le vent

Faudrait-il être ? Quand on est rien pour soi,
Plutôt mourir que vivre vaincu.
Entendu dire que le cygne chante une fois,
Au prés des dieux s'élance convaincu
De renaître digne et fier de sa foi.
Sobre par orgueil que mendier un écu.
Quant au vœu final souvent que parfois :
Pas plus hardi qu'un aveugle ou un roi déchu.
***
Ô ! Khamsin de mes sud ensoleillés
Sous tes rages en tornades je reste muet
Un autre visage immerge paisible et adoré,
Frêles sont-ils mes grains dorés?
Quand leur abondance sur des galbes rayés
Ensorcelle l'âme de ces princes honorés,
Que des saints chantent l'homme étayé
À des racines en dattier fable à des sables remués.
Fablier en verve et des médailles arborées.
***
Ô ! Soleil de mes cieux fan de mes lieux,
Tu me chauffes à blanc de ta jalousie
Dès les premières heures du jour, curieux,
Délavant mes aubes douces. Furieux ?
Caresse de tes yeux un dieu en sosie,
De tes rayons des mirages en jacuzzis
Des illusions en casinos somptueux,
Un rêve flou, au bout, un cauchemar odieux.
***
Mes hibernés dansent sur ma chaleur
Eveillés par une obstination infantile,
Caressent ma solitude sans peur,
Arrogent et veillent mon asile.
Vipères en vers et scorpions agiles
***
Tout s'hérite le trône, le mot, et la raison
J'en use à ma guise, en casino j'étale mon art
Quant à ce qui reste c'est aux dames en pâmoison,
En fleurs, à mes pieds brandir mon étendard
***
Etranger ! Absurde ta requête ! Une souris ?
Ravage ta récolte et sème la terreur ! ?
S'esclaffe une foule assujettie d'un air ahuri,
Furibarde ta plainte, plaisantin laboureur.
Quand, d'un geste de main un roi abruti
Ramène le silence. Plier l'échine est de rigueur.
Acquiesce de vive voix et accuse le rongeur,
Mangeur du collier de la reine selon son mufti,
Tout le monde s écria <>
***
C’est dans l'infini des jeux, enjeu de mes blasphèmes.
C’est dans art-circule que naissent ces dilemmes.
Je ne sais plus dormir arborant ces thèmes,
Fuyant le pire, abandonnant l'empire des morphèmes
***
Pourrons nous être autorisé à respirer un jour, s'il y a jour, car la nuit s'étire et s'étale à tout l'empire. Y aura-t-il d'autres articles instaurant l'holocauste, s'accaparant paroles et rôles. Je trouve que c'est bien dit dans la construction, lapidaire si je dois reprendre des commentaires, mais le sens me donne la nausée.

***

Juba
Le scorpion et la grenouille
***
L’hymne de mes pensées
En ce tardif réveil,
Le regret de m’élancer
En ces captivants sommeils,
Où je suis caressé
Par tous ces soleils,
Par toutes ces merveilles
De ces livres entassés,
Qu’une poussière roussit
Qu’un souffle éveille.
***
À mes pas cette sirène.
Épris d’une chaleur
Pour reprendre ces valeurs,
S’accaparant des rênes.
Revoir ces couleurs
En ces tentatives saines.
***
Pris place à cet âtre
À remuer ces braises,
Je ne fais qu’accroître
Les tons de mes dièses.
***
Et j’entends rabattre
Un thème enfouis,
Le lustrer de ce tartre.
Une légende sous une suie.
De ces lèvres d’esclaves
À mes nuits d’enfant
Une voix s’élève,
Débusque mes bas fonds.
C’est dans mes rêves.
***
Une Afrique dans ses journées d’été.
Sous l’ombre répandue d’un chêne,
Une brise en ses feuilles chantait
Sous l’accent doux d’une marraine.
Mes yeux captifs, une âme dorlotée.
À cet étang, qu’une grenouille habitait.
À ses rives un scorpion hideux en peine
Pour une traversée, en ces velléités d’entêté.
***
Brigue l’aide du crédule locataire,
Qui fini par accepter sous jurement
D’abdiquer à une folie arbitraire
De ne point le piquer et tenir serment.
***
D’un air tempéré, agrée les propos.
En guise de foi, évoque sa noyade,
S’il en soit ainsi accroché à son dos.
Confiant, le passeur se mit en rade,
Évoque son assistance à tous ces badauds.
Élogieux ! Le discours, en cette esplanade.
Elle fut applaudie au baisser du rideau
Par son ôte de son dard à cette aide
***
Par des mots un peu tard s’exclame.
Regrette vivement cette randonnée.
Daigne une raison pour rendre l’âme,
Qu’ardemment à l’agonie la réclame.
Un acte incompris que vivante elle blâme,
Pour qu’elle puisse enfin pardonner.
***
Mes compagnons dérivent inertes et entrelacés.
L’un s’acquitte d’une vie pour une vertu qu’il brade,
L’autre par ignorance, d’un instinct opiacé.
Une cigale au loin leurs donna une aubade
***
Juba
Stoique

Je parle dans ma la langue, je roule les r
Sous le son des vagues, divague de joie,
Quand au loin des murmures dans les airs
Ronflent de foi à leur guise et se vantent les rois,
En Tiran, dans de beaux vers et des draps de soie
Que d’ouïes sourdes ! Se vantent de boire la mer
Et que le singe mime le maitre dans l’austère.
Que d’ouïes sourdes ! À l’incompris d’une lumière.
Que de fans ! En fanfare sur cette terre
À valser au rythme d’un tango sans manières.

Sauras-tu éteindre le soleil ?
Oh ! Que oui, quand en nuit je me transforme.
Alors, tu es le jour qui veille ?
Sauras-tu faire la pluie à mon réveil ?
Car j’aime les nuages et ces vagues formes
En baud dans l’air, quand les coqs s’éveillent.
Toi, qui si tôt sur le tard tiraille.
Si oui, tu es dieu ! Dans le mot sur des lèvres difformes,
Si non, tu es le sourd aux sens des merveilles,
L’aveugle du cœur, quant au reste informe.

Ce fut seulement hier de ses lèvres exu-ltées
Pas pery encore, ce saint nomade
Tranche ce choix, de l’amour dans le cœur, réputé
Caduc parait-il et langue de bois, criarde
Quand par essence fait baver les futés
Oh ! Petit prince, même les murs bavardent,
Qu’en est-il des renards bêtement réfutés ?
Qu'en est-il des jabots de miel en barde ?
Des soupçons, d’un Jubilaire carotté.
Sous une algie profonde une sagesse me regarde,
Saigner des bourgeons plein la farde !
Et de ces tics sans Poe il fait tout capoter.

Juba



Tic-Tac

En hommage aux rues désertes, aux mélodies du silence

Sans nous, malgré moi et vous
Malgré tous
Au gré du temps. Ils avouent
Reconnaître leur source,
Des saumons en retraite, un ours,
Et ces eaux douces
En des figures de Lissajous
Au néant de mes courses
Et, qu’ici tout se joue.

Il admet battre la mesure
À l’insu de mes silences,
Amarré en apparence
Mais en chimère d’usure,
En roseau veules et denses
Obstruant mes futurs.
Saignantes mes blessures
Au constat des carences.

Sans cœur, que des leurres,
Il épèle ces poussières,
Elles s’amoncellent en douceur
Au rythme des ses prières.
Dans un éclair de lueur,
Secoue et oblitère
Un visage en sueur
Epicé de toutes peurs.
Sans raison il désaltère
Mes souhaits de rêveur.

N’est-il pas temps ? Plus peut-être ?
De chaparder le dieu des temps,
Au pis-aller Calliope des ancêtres
Et Clio en élixir pour rimer et renaître
D’un si lointains-restés, tambour battant
Et cornemuse en fanfare vrillant
Des ouïes bornes, sans nul paraître
Arrogant, mais fécond et vaillant.

Le soleil fait des jours enjoués.
Le soleil fait des nuits dévouées.
Et moi je ne fais que, les, compter
Les conter, pour une mémoire calottée.


Juba

Le chant du cygne

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Le chant du cygne[1]

Selon vous et par ce qui va suivre,
Suis-je ce sage d’hier ? Dites le moi ce soir,
Dites le moi vivant, je veux crier gloire.
Aux près des dieux, j’entends revivre.
Je serai heureux dans ce linceul, dans ce couloir.
Faites-moi ces honneurs, exaucez l’espoir.
Point attristé de quitter l’éloge, plus ivre.

Une fable du nord sur des lèvres berbères.
Dans leur cœur, dans leurs contes d’hier.
De ces Zouina,
[2] de ces Louiza,[3] à ces soirées d’hiver.
Longues et froides, un creux, une faim et des prières.

Une datte témoigne un jour à cette barre,
Qu’elle fût sollicitée par le pauvre ne se laisse choir
Qu’à l’agonie lente sous les yeux du vieillard,
Qu’aucune avant elle ne l’eut accompagné en ses lares.
Le roi épris, à ses sujets ordonne et déclare,
Qu’au-dessus de sa tombe lui percher un dard.
En venir à bout de ce désir un peu tard.
Je revois là l’amertume de rousseau
[4], de son char.

Subtil, je fonds en mes amonts, mes déboires.
Occire le génie qui perturbe une mémoire !
Couronner des plis même blasphématoires !
Ruminer des dogmes et prêcher l’aléatoire !

Arrêtons de conjuguer le présent, élite d’un futur.
Ternir le passé sujet d’une conjoncture.
Éternisons le sens de mon dernier vers.
Jugeons-nous le moment à travers l’histoire.
Juba

[1] En pensant à Socrate, Galilée…etc.
[2]Zouina : prénom de femme (au sens de belle)
[3] Louiza : prénom de femme (au sens de bijou)
[4] Rousseau : allusion a Jean Jack Rousseau (à quoi bon de savoir conduire son char quand on est au bout de la carrière)

lundi 23 avril 2007

Les routes de madison

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Madison...
( extrait.)


Dévouée sous ces amicts .
En sacerdoce dans cette arène .
Prône la foi dans l’accalmie .
Dans ses soupirs dans son halène .
Sous des regards blasés,blêmis .
Que De vœux vains s’enchaînent
Que de murmures aimés omis .
Sous ces soleils ternis d’ébène .
Juba

samedi 21 avril 2007

L'autre versant







L'autre versant

( extrait )




J ai une faim de loup
Que je veux vendre
A ceux qui n'ont point de pou
Ni le temps d’attendre
A ceux qui, ce monde fou,
Les-écoute sans répondre
Je me hasarde de m’y rendre
J’immerge de tout en boue
Dans mes rêves de bout en bout






Juba



































lundi 9 avril 2007

Exode





éxode

(éxtrait)

Je fête mes cinq ans en un gage ravi.
Dans ces larmes d’enfant un peuple survit.
J’exauce un rêve d’une attitude hautaine.
Je suis partout dans ces ruines romaines.
Je suis là en ce tombeau, un des pharaons.
Je vous regarde passer de ce perron.
L’histoire descendance, elle sera la clé.
Dans mes graphèmes, où tout est gelé.
De l’euphorbe aux sources du Nil.
Dans ma Libuca, qui n’est plus stérile.
Obnubilé j’endure, leste je parcours.
Ce rameau berbère et l’intrigue future.

Juba

samedi 7 avril 2007

Cléopatre Sélènè

La reine




Quand on rêve d’un monde
De fraternité et quiétudes
Quand on a ces certitudes
De changer l’immonde

On ne peut être que bougeons
On ne peut être que reine
Ou ce séraphin en peine
De Fès dans ses printemps

Je bouscule quand mes rires déambulent
Effleurent l’ange à le rendre vulnérable
Quand mes mots grondent, hurlent
On m’accuse, j'abuse en coupable

J’entends des pas, je vois une ombre
Arpente sans cesse une petite chambre
Une quête, des requêtes et des réponses
Elle songe à replier peur de plier sans once
Sans soupçons que dans ses mots elle dénonce
sa voix de femme et le parfum d’une innocence
elle est caressée en des frissons insensés elle sombre
se débat, se rabat, une ruée dans ses pénombres
Heureuse de l’être, radieuse, charmée d’attendre


Juba

lundi 12 mars 2007

des poèmes au gré de mon humeur

Angelica

Des poèmes au gré de mon humeur.
Ces mélodies lissent et épongent mes sueurs,
Caressent mes abysses et bercent mes peurs,
Pansent mes supplices et toutes leurs teneurs.

Des poèmes de mon harem longent et parsèment
Mon jardin de fleurs pour dérober mes oedèmes.
Adoucissent mes tempêtes mes innombrables dilemmes
Effleurent mes malaises, à leurs rythmes mon calme

Des poèmes dans mon univers fées et séraphins
Élogieuse ma sphère mes airs à tous ces dauphins
De ce jubé, sépulcre de mes joies chante mes refrains
Des amonts dorés irriguent un espoir lointain

Des poèmes élixir, des mots en saphir
Lustre ce choix et tous mes plaisirs
Hommages à ces bardes que je n’ose définir
Des étoiles polaires que je n’ose ternir

Des poèmes dans mes sourires roses
De ces rêves denses, et ces nectars en doses
Sur mes ailes de papillon tout en apothéose
Effervescence mêlée de mes vers à ces proses

Des poèmes dans mes pas de vagabond
Houx et prés, plaines et dunes
Acclament en douceur à ces pleines lunes
L’éclat de ces verbes, le charme de ce don

Des poèmes en solitaire où tout est quiétude
De mes soupirs en douceur en sont plénitude
Ancrés à mes nuits sombres ou étoilées
Au gré d’une humeur de mes songes voilés

Juba.R

jeudi 25 janvier 2007

Epoir perdu

Espoir perdu.

La lenteur de mes pas rythme mon halène
M’imposant ces vues fades de roses fanées
Et ces visages détendus, ridés d’ébène
Un cœur en peine de ces galops toutes ces années

Tout rime déprimé angoisse sans racine
Plus de couleurs dans ces sourires
Ni d’espoir dans ces zéphyrs
Sous des pieds nus dans ces champs d’épine

Refrain de douceur ponctue ces saisons
Dénonce une joie pour débusquer une longueur
Sans d’autre loi ni les traces d’une raison
A convaincre ces démons de ces pesanteurs

Des vends froids caressent ces vallées
Outrage ces lueurs même en pensée
Point de paix aux rêves insensés
Rien au loin de ces ambitions bolées

J’ère sans fin à cet assourdissant train
Croise le temps pour figer mes sens
Et reprendre forme de ma portance
Éparse de ces suites et succombe plus loin.

Vains ces soins, et l’empreinte accablante
Sobre par orgueil que de traîner le pas
L’amour à l’aune des blessures sanglantes
Quand ces dogmes le résument à l’appas.

Mon père tu es impair et unique
Altère ma voix en criant ma joie
Longe mes amonts et nargue ces lois
Ivre de ma foie, libre, point pudique
Kaolin de ces dunes féeriques
Ambrée de ce pacte de bien prendre soin
Jubilaire ce soupir de tous ces recoins

Juba